Qui je suis… et pourquoi je crois autant à la liberté, l’IA et la création

J’ai longtemps hésité à écrire cet article. Il est plus personnel que d’habitude.
Mais je crois que c’est important, parfois, de partager les coulisses, les doutes, les convictions profondes.
Parce que tout ce que je crée ici part de là.

Je me rends compte que je ne t’ai jamais vraiment parlé de moi.
Pas juste de mon métier, mais de la personne derrière Flore du Web.
De mon parcours, de mes racines, mais aussi de la philosophie de vie qui guide tout ce que je fais ici.

Aujourd’hui, j’ai envie de me livrer un peu plus.
De te dire pourquoi je fais ce que je fais.
Pourquoi je m’adresse aux entrepreneurs solo, pourquoi je parle autant d’IA…
Et pourquoi la liberté est au cœur de ma démarche.

Une enfance entre art et innovation

Je suis née en octobre 1987 dans les Yvelines, puis j’ai grandi dans la région lyonnaise.
Je viens d’une famille aimante, un peu… décalée. Des “extraterrestres” comme je les appelle parfois. 👽

Dans les années 90, mes parents ont fait construire une maison en bois bioclimatique. À l’époque, c’était totalement hors-norme. Les gens venaient frapper à notre porte pour la visiter ! Mon père était un fan de la première heure des Macintosh. Ma mère était comédienne, passionnée d’art vivant.
Mes parents étaient professeurs des écoles, curieux, ouverts, un peu en avance sur leur temps.
Ils m’ont transmis une vraie soif de liberté et de créativité.

J’ai un grand frère et une petite sœur, et c’est mon frère qui m’a montré qu’on pouvait réussir en étant entrepreneur. C’est grâce à lui que j’ai commencé à croire que c’était possible.

Une passion pour le dessin

Petite, je passais mes journées à dessiner.
J’étais une enfant passionnée, absorbée par le moindre crayon ou pinceau.
J’avais même plus de 20 de moyenne en arts plastiques au collège (oui, c’est possible 😄).
C’est cette passion qui m’a poussée vers des études de graphisme, puis vers la création de visuels professionnels pour des clients.

Mais malgré ça, j’ai toujours eu du mal à rentrer dans les cases.
J’ai tenté le salariat, plusieurs fois.
Et plusieurs fois, j’ai compris que ça ne collait pas.
J’ai mis du temps à l’accepter, parce que “être salariée”, c’est ce qu’on attend de nous.
Mais mon corps et ma tête me rappelaient sans cesse que ça ne me convenait pas.

Travailler à mon rythme

Je ne peux pas me lever tôt tous les jours. Ce n’est pas une question de motivation ou de volonté. C’est une question de santé.
Je me lève vers 10h, je me couche vers 2h du matin. Et c’est vital pour moi.

J’en ai parlé dans un autre article si tu veux creuser le sujet.
Mais cette contrainte m’a fait comprendre quelque chose de profond :
👉 on ne devrait pas avoir à se tordre pour rentrer dans un moule.

Pourquoi accepte-t-on encore de nier nos rythmes naturels ?
Pourquoi construit-on une société qui exige de nous d’être tous pareils, au même moment, au même endroit, avec les mêmes horaires ?

Je sais aussi que j’ai la chance de vivre dans un pays riche, où il est encore possible (parfois difficile, mais possible) de construire un quotidien un peu plus libre.
Et cette liberté, je n’en fais pas une norme. Mais j’en fais un chemin, que je trace à ma manière.

Je crois qu’il y a autant de rythmes, de talents et de fonctionnements que d’humains.
Et que chacun devrait pouvoir adapter sa vie à sa réalité, et pas l’inverse.

L’enseignement : la révélation

Après plusieurs années en freelance, à travailler seule, sans accompagnement, à faire des erreurs, j’ai commencé à donner des cours de graphisme en école supérieure.

Et là… ce fut une révélation.

Je me suis sentie à ma place.
Transmettre, c’est ce qui me fait vibrer.
Alors j’ai décidé de créer mes propres formations en ligne.
En 2022, j’ai lancé mon blog (que tu es entrain de lire) et ma chaîne YouTube. Et depuis, je n’ai jamais arrêté.

Je m’adresse aux entrepreneurs solo, car j’ai vu trop de belles personnes gâcher leur message avec des visuels qui ne leur rendent pas justice.
Pas par manque de talent, mais par manque d’outils, de repères et de conseils.

On l’oublie souvent, mais le visuel représente plus de 50 % de l’énergie de notre cerveau.
Et il est traité 60 000 fois plus vite que le texte.
Une image, une mise en page, une couleur, un logo… ça crée une émotion immédiate.
Et cette émotion peut faire toute la différence entre être ignoré… ou capté.
Le design ne vient pas “après le contenu”. Il le sert, le porte, l’amplifie.

Mon but ?
Aider les solopreneurs à créer une communication claire, cohérente et impactante, sans jargon, même s'ils ne sont pas designer.

Je crois profondément aux gens.
J’aime les aider, les écouter, les faire avancer — que ce soit mes proches ou mes élèves, à qui je tiens sincèrement.
Mais cette présence, me demande souvent beaucoup d’énergie.

Alors je passe aussi beaucoup de temps seule, volontairement.
Pas pour fuir, mais pour me préserver. Pour me retrouver.
Et surtout, pour pouvoir établir de vrais liens, plus sincères, plus profonds, avec les personnes qui m’entourent.

C’est cette solitude qui me permet d’être vraiment disponible quand je suis là.
Et de construire une relation d’humain à humain, même à travers un écran.

Puis est arrivée l’IA

En 2022-2023, les intelligences artificielles génératives ont explosé.
Et j’ai compris tout de suite à quel point elles pouvaient changer la donne pour des créateurs, des entrepreneurs, des rêveurs.

L’IA permet de créer plus vite, d’exprimer une idée, de faire émerger des concepts.
Elle ne remplace pas les artistes. Elle les sublime.
Elle automatise les tâches ingrates et libère du temps pour la création, la vision, la stratégie.

Alors j’ai intégré l’IA dans mes contenus, puis dans mes formations.

Ce que je crois, profondément

Je crois qu’on est tous différents.
Qu’on n’est pas faits pour vivre tous selon le même modèle.
Certains aiment la sécurité, les horaires fixes, une structure claire. D’autres ont besoin de flexibilité, de solitude, de création.
Aucune de ces voies n’est meilleure que l’autre.

Ce qui est important, c’est de pouvoir choisir.
Et d’arrêter de faire culpabiliser ceux qui vivent différemment.
Être "marginal", ce n’est pas un défaut.
C’est juste une manière différente de contribuer.
Et ceux qui vivent dans un cadre plus classique, tant qu’ils s’y épanouissent, c’est très bien aussi.

On s’équilibre tous, naturellement.

Et demain ?

Je vis aujourd’hui en Bretagne, dans une petite ville historique avec un château fort.
J’y vis avec mon compagnon (développeur d’un jeu vidéo, un autre rêveur que j’ai poussé à oser) et deux minettes adorables, adoptées à la SPA. Elles sont handicapées, mais ce sont les reines de la maison.

Mon rêve ?
Vivre de mon activité, retrouver la nature et la tranquillité, dans une petite maison bretonne en pierre.
Aujourd’hui, je suis sur le point d’y parvenir : mes formations commencent à vraiment porter leurs fruits, et je sens que quelque chose est en train de se passer.
Ce que je veux maintenant, c’est continuer à créer, transmettre, et rêver… chaque jour un peu plus librement.

Mes passions, toujours là

À côté de mon travail, je mets un peu mes passions de côté pour me consacrer pleinement au développement de Flore du Web.
Mais elles restent bien présentes, vivantes et précieuses :
🔍 mon association de chasses au trésor pour valoriser des lieux historiques,
🎭 le jeu de rôle, où j’explore des univers et des personnages complexes,
⚔️ l’escrime artistique et historique, cette forme d’escrime qu’on retrouve dans les spectacles et les films, alliant gestuelle, précision et narration visuelle,
🌿 et surtout, ma relation profonde à la nature, que je chéris, que je veux protéger, et qui m’inspire au quotidien.

Merci d’être là

Tu es peut-être arrivé·e ici pour un tuto Canva ou une astuce IA.
Mais sache que derrière chaque contenu que je publie, il y a cette vision.
Cette envie d’aider les gens à créer plus librement.
À exprimer ce qu’ils ont à dire, à leur manière.

Alors merci d’être là.
Merci de me lire, de suivre mes contenus, de faire partie de cette aventure.

— Flore